2019, année Berlioz. Quelle meilleure occasion pourrait-on trouver de célébrer ce compositeur qui, aujourd’hui encore, reste un modèle d’innovations ? De découvrir celui dont les choix musicaux étaient d’une modernité si exceptionnelle qu’il y a eu un avant et un après ? Dans cette œuvre incroyablement diversifiée et inventive, chacun trouvera assurément son coup de cœur.
Mais la vie même de Berlioz mérite qu’on s’y arrête. Homme de caractère, d’une intelligence probablement hors normes, il s’est attaché à ne jamais faire deux fois la même chose. Et même si la reconnaissance de ses contemporains tardait à arriver, il ne s’est pas découragé.
Il y aurait tant à dire sur Hector Berlioz que le dossier que nous lui consacrons ne pourra, et de loin, prétendre à l’exhaustivité. Il y aurait des dizaines de pages à écrire, un livre entier, même… Et c’est d’ailleurs ce qu’a fait Bruno Messina, directeur du festival Berlioz, dans la biographie qu’il lui a consacré récemment. Il nous a fait l’honneur de répondre à nos questions et nous a permis d’afficher le logo « Année Berlioz » sur ce numéro. Qu’il en soit chaleureusement remercié.
Mais les découvertes musicales ne s’arrêtent pas à Berlioz. Avec l’arrivée du printemps, l’Opéra ouvre ses portes en de nombreux endroits de l’hexagone. Demandez le programme ! Entre l’opération « Tous à l’Opéra ! » et « l’Opéra sur écran(s) », on ne manquera pas d’occasions de se faire plaisir.
Dernière étape du voyage dans ce numéro, nous filerons vers le nord, à la découverte d’un instrument rarement joué dans nos contrées tempérées : le nyckelharpa. Tout un potentiel de sons et de musiques.
Enfin, retrouvez comme chaque mois le carnet de notes et le courrier du chœur, avec la question d’une choriste débutante et la réponses d’une cheffe de chœur professionnelle.
