Avant tout, les occasions de découvrir l’œuvre de Berlioz ne manqueront pas tout au long de l’année. Ouvrez l’œil, il y a forcément des concerts près de chez vous.

Le festival Berlioz

Dopé par l’arrivée de Bruno Messina à sa tête il y a 10 ans, le festival Berlioz est devenu un des plus importants festivals de France. En cette « Année Fantastique », il se déroulera du 17 août au 1er septembre 2019, à la Côte Saint André (Isère).
La billetterie est d’ores et déjà ouverte, il est possible de consulter le programme et de réserver ses places à l’adresse suivante :

www.festivalberlioz.com/-Programme-2019-

NB : Il est aussi possible d’être bénévole sur le festival, ce qui permet d’accéder aux coulisses, de rencontrer des musiciens et de participer à des 3e mi-temps musicales au cours desquelles on entend toutes sortes de musiques, bref, de participer pleinement à ce festival qui est aussi une fête, comme Berlioz le concevait.

En attendant d’aller au concert, il y a bien des choses à découvrir dans la musique d’Hector Berlioz

A l’occasion de cette année spéciale, les éditeurs proposent des enregistrements de l’œuvre de Berlioz. Petite sélection :

  • Warner Classics a sorti un enregistrement intégral, 27 CD, un livret de 164 pages et les plus grands artistes : Roberto Alagna, Thomas Hampson, José van Dam, Véronique Gens, Sabine Devieilhe, Joyce Di Donato, Anne Sofie von Otter, Leonard Bernstein, Jean Martinon, Michel Plasson, Sir Colin Davis, John Eliot Gardiner, François-Xavier Roth, John Nelson, Renaud Capuçon, Alexandre Tharaud… En bonus exclusif, la toute première version jamais enregistrée de la Symphonie fantastique en 1925, par Rhené-Baton.
  • Sony Classical sort, dans sa collection Je n’aime pas le classique mais ça j’aime bien (qui vise à désacraliser la musique classique) un CD consacré à Berlioz : Je n’aime pas Berlioz mais ça j’aime bien.

 

Et pour découvrir sans attendre une partie de son œuvre :

Musique symphonique

1830 : La Symphonie fantastique, op. 14 . Son œuvre la plus connue
1834 : Harold en Italie, op. 16, symphonie à programme avec alto soliste
1839 : Roméo et Juliette, symphonie pour solistes, chœur et orchestre, op. 17
1840 : Grande Symphonie funèbre et triomphale, op. 15

Musique lyrique

1834–1837 : Benvenuto Cellini
1846 : La Damnation de Faust, légende dramatique
1856–1858 : Les Troyens, son opéra le plus connu, ici dans une de ses mises en scène les plus récentes, en représentation à l’Opéra Bastille
1860–1862 : Béatrice et Bénédict

Musique chorale et vocale

1824 : Messe solennelle, retrouvée en 1992 (Berlioz affirmait l’avoir détruite)
1831-1832 : La captive, paroles de Victor Hugo
1837 : Requiem
1840–1841 : Les Nuits d’été (série de 6 airs pour voix de femme)
1849–1851 : Tristia (série de 3 pièces pour chœur et orchestre)
1850–1854 : L’Enfance du Christ, trilogie sacrée, les paroles sont d’Hector Berlioz lui-même
1849–1855 : Te Deum