Généralement discret au milieu de l’orchestre, l’alto ressemble à un violon, bien qu’il n’en soit pas un. Plus gros que ce dernier, il produit un son plus grave et plus rond, qui rappelle la voix. Rencontre avec Antonin Le Faure, altiste, qui parle de son instrument en passionné tranquille.
Il a choisi l’alto à l’âge de sept ans. Une suggestion de son professeur de chant de l’époque, en rapport avec sa voix chantée, et un choix qu’il n’a jamais regretté. Antonin Le Faure, nous l’avions déjà croisé au Clac, alors qu’il essayait un archet. Juste assez pour l’entendre jouer un peu et avoir envie d’en savoir plus. « Je n’étais pas tenté de jouer du piano parce que cela implique de jouer le plus souvent seul », raconte Antonin, « alors qu’avec l’alto, j’ai très vite pu jouer avec les autres ». En outre, il était fasciné par l’univers de la viole d’amour, qui peut être considérée comme un ancêtre de l’alto.
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