Au fil de l’histoire, les compositrices ont connu une émergence puis un effacement progressif. Si les initiatives pour les remettre en lumière sont de plus en plus nombreuses, il reste du chemin pour une véritable parité dans les programmations.

Tableau d’Orazio Gentileschi

Pour pouvoir écrire de la musique, il faut avoir reçu une instruction et avoir appris la musique. Même si cela peut sembler évident, il est bon de le rappeler lorsque l’on recherche des compositrices à l’époque baroque, par exemple ; une période où il était rare que les filles reçoivent une éducation assez poussée pour être capables de composer. « Il fallait naître dans la bonne famille et avoir le bon père », résume Claire Bodin, fondatrice de « Présence compositrices ». C’est-à-dire avoir un des rares pères qui tenaient à donner une instruction à leurs filles. Ainsi en fut-il pour Francesca Caccini au 17e siècle, fille du compositeur Giulio Caccini, ou d’Elisabeth Jacquet de La Guerre, qui appartenait à (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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