Ethnomusicologue, Johanni Curtet est l’auteur d’une thèse sur la transmission du khöömii. Aujourd’hui, il est le plus grand spécialiste français en la matière. Il se produit régulièrement sur scène et enseigne cet art vocal particulier, ainsi que la culture qui l’accompagne.

Trémolo Magazine . Comment avez-vous été amené à vous intéresser aux musiques de Mongolie ?

Johanni Curtet . A 13 ans, je jouais de la guitare et je chantais mais mon entourage m’a fait comprendre que ce n’était pas terrible. Je me suis mis à faire la beatbox avec la bouche… c’était assez énervant. Et puis un jour, j’ai vu une personne faire du chant diphonique à la télévision. J’ai été saisi par le son. J’ai commencé à reproduire ce que j’avais entendu, en autodidacte, sans vraiment savoir de quoi il s’agissait.
Plus tard, j’ai préparé un bac musique et nous avons eu quelques séances sur les musiques du monde. J’y ai découvert des usages de la voix différents, ce qui m’a conduit à chercher plus de renseignements. Et enfin, arrivé en cursus de musicologie à l’université de Rennes, j’ai passé beaucoup de temps à écouter des musiques du monde et à lire tout ce que je trouvais. (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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Propos recueillis par Emmanuelle Bordon