Depuis ses débuts, le cinéma est intrinsèquement lié à la musique. Déjà, à l’époque où celui-ci était « muet », elle occupait tout l’espace sonore. Au fur et à mesure qu’il est devenu « parlant », puis que la technique s’est perfectionnée, notamment avec l’arrivée du son Dolby Stéréo, la musique au cinéma a évolué mais elle est restée omniprésente. Composée pour le film, empruntée pour sa réalisation, jouée par les protagonistes… toutes ces musiques participent à la construction d’une œuvre cinématographique. C’est à un petit tour dans les salles obscures que vous convie le dossier de ce numéro.

Changement d’ambiance : Bilal Mousjid nous emmène au Maroc, plus précisément à Essaouira, à la découverte de la musique Gnaoua. Celle-ci doit sa renaissance au festival qui l’a propulsée sur le devant de la scène et elle se préoccupe désormais de la transmission aux générations suivantes.

L’instrument de ce numéro, quant à lui, est le duduk, un hautbois traditionnel venu d’Arménie. Comme beaucoup d’instruments traditionnels, le duduk revient au goût du jour alors qu’il avait presque disparu. Il est à présent sur la liste Unesco du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Enfin, le Courrier du chœur se penchera sur les cordes vocales, pour tout savoir sur l’instrument caché des chanteurs.

Au sommaire

Les petites notes de Trémolo : La comédie musicale à la Cité de la voix

Covid : La musique comme thérapie

« Orphée aux Enfers » : Un opéra participatif au Couvent des Jacobins (Rennes)

Dans la boîte aux lettres

Gnaoua, épopée d’une musique en chants et en larmes

Dossier : La musique au cinéma

Le duduk, un souffle venu d’Arménie

Le courrier du chœur