Ne trouvez-vous pas que l’automne est un des meilleurs moments pour aller se promener en forêt ? Allez, venez, je vous emmène ! Prenez une petite laine au cas où il ferait frais et une bonne paire de chaussures, car nous allons sortir des sentiers. Il fait doux, la lumière se glisse tranquillement à travers le feuillage qui commence à peine à jaunir. Nous sommes dans une forêt du Jura, à mille mètres d’altitude.
L’air sent la résine et l’humus, les feuilles craquent sous vos pas. Après quelques dizaines de minutes de marche, voici qu’un grand épicéa se dresse face à vous. Haut de près de 40 mètres, rectiligne, l’écorce claire, imposant. Ce que les forestiers appellent « un Monsieur ». A son pied, un autre Monsieur, Bernard Michaud, qui a choisi cet arbre exceptionnel pour qu’il devienne, grâce à son travail et à celui des luthiers, des violoncelles, violons, guitares, violes, contrebasses… Si l’histoire s’achève dans une salle de concert, sachez qu’elle commence ici. Venez, je vous emmène à la source de la musique, à la découverte des secrets du bois dont on fait les instruments.
Revenus de notre promenade, nous ferons un détour par les Etats-Unis pour rendre hommage au compositeur Carlisle Floyd, qui vient de disparaître à l’âge de 95 ans. C’est une nouvelle plume, qui nous invite à cette rencontre, celle de Marwan Nabli, que nous espérons relire souvent dans nos pages. Puis c’est dans le métro que nous plongerons, pour rencontrer des musiciens, ceux qui sont choisis par la RATP pour animer nos voyages parisiens.
Le tuba wagnerien bercera ensuite nos oreilles du son si particulier qui a été voulu par Richard Wagner et qui a guidé son invention. Enfin, c’est Aurélie Barbelin-Meyer qui répond à la question du courrier du chœur.
Les petites notes de Trémolo (n°18)
Carlisle Floyd, du sud de la Caroline au toit du monde
Les musiciens du métro, ambiance du trajet quotidien
Le bois de lutherie vu par Earnest Bubulle de Surcroît