Des femmes d’exception
Pianiste, chanteuse, compositrice, professeure, mentor… Elle a été tout cela. Pauline Viardot, née il y a deux cents ans, a marqué le paysage musical du 19e siècle par son talent et son influence. Star à son époque, elle a encouragé nombre de musiciens et les a aidés à développer leur propre talent. Et pourtant, elle est aujourd’hui peu connue… C’est à découvrir ou redécouvrir la vie et la musique de cette femme exceptionnelle que le dossier de ce numéro vous invite.
Autre figure d’exception, Caroline Sonrier, première femme à avoir pris la direction d’un opéra en France, à la tête de celui de Lille depuis 20 ans, m’a fait l’honneur de me recevoir pour parler du rapport sur l’art lyrique qu’elle a remis récemment à la ministre de la Culture. Comment ouvrir les portes de l’opéra et renouveler ses publics ? Elle ne manque pas de propositions.
Autre compositeur dont nous commémorons cette année la disparition : Josquin Desprez, mort il y a cinq siècles. A la fin du Moyen Âge, il a mené l’école franco-flamande à son apogée, en cultivant l’art de la polyphonie. Mais il était également une personnalité facétieuse, qui cachait des clins d’œil et des plaisanteries dans ses partitions.
Pas d’instrument ce mois-ci, nous partons à la découvertes des femmes et des hommes de l’ombre de l’opéra : les régisseurs. Enfin, c’est à la voix de l’enfant qu’est consacré le courrier du chœur.
Au sommaire
La Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray lauréate du Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral 2021
Josquin Desprez, le Prince de la musique
Le régisseur, grand horloger des coulisses
La voix de l’enfant, des particularités à prendre en compte