Les photos de l’Infinity project
Le 7 février dernier, à l’initiative de l’atelier Skald, la première harpe -la Telenn Gentañ- d’Alan Stivell révélait tous ses secrets grâce à une tomographie. Un événement fort en émotions pour le musicien.
Les photos de cette journée seront présentées au Jardin des arts et des luthiers pendant toute la durée du festival interceltique de Lorient, qui aura lieu du 2 au 11 août.
Trop fort Hector !
Dans le cadre des festivités de l’année Berlioz, le musée Berlioz propose une exposition temporaire.
Au 19e siècle émerge l’idée qu’honorer la mémoire des grands hommes de la culture et des arts peut avoir un intérêt politique ou éducatif. On célèbre l’anniversaire de leur naissance ou de leur mort, on érige des statues sur les places publiques et leurs funérailles font parfois l’objet de grandes manifestations patriotiques, comme celles de Victor Hugo en 1885.
Dès sa mort, le 8 mars 1869, Hector Berlioz, autrefois controversé par ses pairs, entre peu à peu au panthéon musical. Des chefs d’orchestres s’emparent de son œuvre, notamment en France et en Allemagne.
Des statues du musicien sont élevées à travers le monde, de La Côte Saint-André à Paris ou Monaco. Chaque commémoration (le centenaire de sa naissance, puis de sa mort, puis le bicentenaire de sa naissance) donne lieu à la production de multiples objets à son effigie. De la numismatique à la philatélie, l’image de Berlioz s’internationalise peu à peu. Son nom comme son œuvre deviennent même l’objet d’articles promotionnels ou de publicités.
A partir de portraits et de sculptures posthumes réalisés par une multitude d’admirateurs du compositeur – sans compter les très nombreux produits dérivés – l’exposition propose de montrer l’émergence et le foisonnement d’un certain « culte berliozien ».
Exposition à voir jusqu’au 31 décembre 2019, au musée Berlioz, à la Côte Saint André (Isère), exposition gratuite, accessible aux fauteuils roulants en autonomie. Accès et horaires – clic