Considéré dès le début comme une musique dégénérée, le jazz a été interdit ou autorisé en fonction des circonstances, transformé par le régime nazi, utilisé comme instrument de propagande… et largement diffusé par les alliés après 1945. Itinéraire tortueux d’une musique de liberté.

Avant même l’accession d’Hitler au pouvoir, le jazz était déjà considéré par l’extrême droite comme une musique dégénérée. Musique « nègre », impure, lascive, décadente, immorale… La détestation du jazz par les nazis prend racine tout autant dans le racisme que dans l’antiaméricanisme. Elle est accusée d’inciter à la pornographie et de bafouer la culture allemande. Pour autant, il était délicat de l’interdire tout à fait, car cela poussait à la clandestinité, c’est-à-dire à écouter des radios étrangères qui diffusaient cette musique… (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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