Benjamin Goron

Quel est le point commun entre un sanglier, une feuille de bronze et un champ de bataille ? Tous ces éléments sont reliés au carnyx, une trompe de guerre gauloise qui a livré bien des secrets au fil des vingt dernières années, et que l’on voit réapparaître aujourd’hui sur les scènes de musique celtique.

Le carnyx de Tintignac, découvert en 2004. Une tête de sanglier conçue pour un rendu acoustique exceptionnel © Claude Valette

Le soleil peine à percer derrière la colline, à travers l’épais brouillard qui glace les os des armées romaines. Le silence est interrompu de temps à autres par le croassement d’un corbeau. Les soldats en formation scrutent de tous côtés, sachant leurs ennemis proches. Soudain, des mugissements rauques semblant sourdre de la terre se répandent en écho dans la vallée, transperçant les bataillons romains pris d’effroi. Les carnyx étincelants, mêlés aux cris des Gaulois qui dévalent la colline, annoncent l’imminence de cette inévitable confrontation… (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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