Benjamin Goron

Dans les années 1850, un instrument à cordes géant est mis au point en France. Admiré de Berlioz, qui l’intègre dans certaines de ses œuvres, ce colosse tombe pourtant dans l’oubli avant d’être réveillé 150 ans plus tard par un autre luthier français. Portrait d’une résurrection qui nous conduit de la Lorraine jusqu’au Québec.

Illustration tirée de l’ouvrage de Paul Brun, Histoire des contrebasses à cordes, Paris, La Flûte de Pan, 1982

Grandius, Gravius, Fortius ! (Plus grand, plus grave, plus fort !) Ces trois adjectifs, librement inspirés de la devise des Jeux Olympiques, pourraient constituer celle de l’octobasse. Depuis l’avènement de la famille des violons vers 1520, certains luthiers et inventeurs ont cherché à repousser les limites de la taille et des possibilités de l’instrument. La contrebasse moderne fait son apparition autour de 1620 et sa taille se stabilise autour d’1,80 m ; Certaines tentatives de contrebasses hors-normes (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

Pour acheter cet article à l’unité . 1 € – clic