Voilà, c’est fait. Trémolo Magazine est « passé au papier ». Qu’est-ce qui change ? Pas grand-chose, en réalité. La ligne éditoriale reste la même : la curiosité, la diversité des sujets, le plaisir de la lecture, de la musique à toutes les pages et pour tous. Ce magazine est fait pour vous.
Trémolo Magazine version papier reste aussi un magazine sans publicité, à une exception près cependant : la quatrième de couverture, dont la recette va servir à financer les envois aux lecteurs de l’étranger ou des Dom-Tom. Déjà, trois exemplaires de ce numéro vont traverser l’Atlantique, direction la Guadeloupe et le Canada, pour des lecteurs qui, grâce à cela, payeront le même prix que les résidents de l’hexagone.
Finalement, la seule chose qui change, c’est que désormais, vous pourrez emporter votre magazine partout, oui, même sur la plage – sans craindre les grains de sable dans la tablette –, même dans votre bain ou sous la couette – sans fil, ni batterie –, même dans le train, même… bref, partout. Et merci à Hervé Chéri d’avoir créé une aussi belle maquette. J’espère de tout cœur qu’elle vous plaira. Et si vous préférez rester au format numérique ? Alors pour vous rien ne change.

Et pour commencer ce numéro, c’est la rentrée, l’heure du retour des activités musicales. Vous reprenez la chorale ? Sachez qu’il existe désormais des masques adaptés aux chanteurs, qui vous permettront de répéter dans un certain confort, tout en respectant les gestes barrières. Besoin d’une partition ? Saviez-vous que les musiciens non voyants pouvaient faire transcrire leurs partitions en Braille ? Reportage au sein de l’association Valentin Haüy. Le dossier, quant à lui, vous invitera à découvrir Igor Stravinsky. Ce compositeur, qui reste un des plus connus du 20e siècle, a souvent écrit pour le ballet, même s’il est loin de s’être limité à cela. Il laisse une œuvre qui s’échelonne sur près de 70 années aux cours desquelles il a vécu dans quatre pays, changé deux fois de nationalité et de style musical. Il est décédé à l’âge de 88 ans, il y a tout juste un demi siècle. Changement d’univers ensuite, avec un instrument perdu et retrouvé : la viole de gambe et, exceptionnellement, un article à quatre mains. Enfin, c’est Eléonore Le Lamer qui répondra à la question du Courrier du chœur : Comment travailler quand il n’y a pas de répétition.

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