Bilal Mousjid

Chantée par des musiciens descendants d’esclaves subsahariens, la musique Gnaoua est sortie de l’oubli grâce au Festival d’Essaouira et Musiques du monde. Inscrite depuis 2019 au patrimoine mondial de l’Unesco, elle a séduit de grands artistes de jazz et de blues. Le défi de ses musiciens : transmettre le témoin à la nouvelle génération.

Pratiquée au Maroc depuis le 16e le siècle et perpétuée par les descendants d’anciens esclaves, la musique Gnaoua a traversé les siècles et les continents sans dépérir. Sa force : une tradition orale ancestrale qui se transmet d’une génération à l’autre, un mélange de sacré et de profane, le tout avec un rythme dansant qui séduit des publics de tous les âges. Peu connue du grand public jusqu’aux années 1990, cette tradition musicale a été propulsée au-devant de la scène grâce au Festival de Gnaoua et Musiques du monde, un événement surnommé le « Woodstock marocain », qui se tient annuellement depuis (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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