Benjamin Goron

Costumes traditionnels, espace circulaire, mouvements amples. Les tambours s’élèvent et redescendent en cadence, marquant le battement séculaire d’une culture renaissante. Entre un simple spectacle et une cérémonie sacrée, le travail de mémoire est sans doute l’un des plus grands défis pour préserver et revitaliser ce pan culturel inestimable qui évolue sans discontinuer depuis des millénaires.

« Entrez dans le qaggiq ! » Pour les grandes occasions, les Inuits construisaient un igloo géant éphémère dans lequel prenaient place des danses, chants et fêtes. Après la construction, et quand tout était fin prêt, tous attendaient l’appel pour entrer dans le qaggiq. Cet appel se dit qaggiavuut en inuktitut, et c’est le nom que s’est donné un organisme basé à Iqaluit et se dédiant à la préservation et à la revitalisation de la mémoire culturelle à travers les arts de la scène. D’année en année, la directrice de Qaggiavuut, Looee Arreak, et son équipe rivalisent d’ingéniosité pour (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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