C’est un objet mystérieux, plus complexe qui n’y paraît, réglé au dixième de millimètre. L’archet, une sorte de « baguette magique », qui permet de tirer les plus beaux sons des instruments à cordes frottées. Pour le fabriquer, des artisans spécialisés : les archetiers. Portrait croisé de deux de ces passionnés.

70 grammes, bois de pernambouc, hausse en ébène, monture en argent, crin de cheval de Mongolie. 73 centimètres, bois de pernambouc, nacre et argent, cuir de lézard. Serions-nous dans la boutique de Monsieur Ollivander, sur le chemin de traverse ? Presque. Car c’est dans l’atelier des archetiers que se trouvent ces trésors de légèreté et de précision, sans lesquels un violon, un alto ou un violoncelle perdent une grande partie de leur intérêt. L’un, Pierre Pelloux, travaille à Grenoble (Isère), l’autre, Marie Chastagnol, à Quimper (Finistère). Mais tous deux ont en commun (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous

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