Modèle de base pour le Serpent SBerger : un instrument anonyme non daté qui appartenait à Michel Godard © Xavier Voirol

Autrefois commun, puis presque oublié, le serpent revient au goût du jour depuis une trentaine d’années. Sa sonorité, grave et douce, séduit non seulement pour ses usages traditionnels d’instrument d’église mais aussi pour aborder d’autres répertoires. Promenade dans les méandres d’un instrument spectaculaire.

C’est un instrument au corps sinueux, qui fait un retour remarqué. Ses courbes l’ont naturellement amené à porter le nom d’un animal : le serpent. Loin de siffler, pourtant, il développe au contraire une belle voix grave, qui sonnait traditionnellement dans le chœur des églises. Sa redécouverte par des jeunes musiciens lui ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives.

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