En raison de son climat et de son relief particulièrement favorables, le Jura est, de longue date, une région productrice de bois. C’est ici que Bernard Michaud trouve une partie des arbres qu’il transforme ensuite en pièces prêtes à être travaillées par les luthiers. Un long périple qui s’étale sur plusieurs siècles, depuis la germination de la graine jusqu’à la réalisation de l’instrument.
C’est une histoire qui commence par une graine échappée du cône d’un épicéa et tombée dans l’humus d’un sous bois. Cela se passe dans le Jura, à environ mille mètres d’altitude. Plusieurs bonnes fées se sont penchées sur le berceau de cette graine. Elle se trouve à la bonne altitude et dans la bonne région. Sous ses futures racines, la terre, parce qu’elle est posée sur une roche calcaire, n’est pas acide. Le sol est en pente douce, pas trop forte. L’arbre est au calme. Taisons-nous et patientons quelques décennies. (…) Pour continuer votre lecture, connectez-vous ou abonnez-vous…
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