Emmanuelle Bordon

Les festivals de l’été s’organisent maintenant. Mais en raison d’une situation sanitaire entre deux eaux et dont on ignore l’évolution, c’est en pleine incertitude qu’ils doivent prévoir la programmation, les budgets, l’organisation. Entre casse-tête et prise de risque, le point avec René Martin, directeur artistique de la Folle journée de Nantes et du festival de piano de la Roque d’Anthéron.

Pas d’été sans festival. C’est ce qu’avait affirmé, à plusieurs reprises, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot ces dernières semaines. Tout en précisant cependant qu’il y aurait des restrictions et des conditions à respecter. Celles-ci ont été révélées hier, au cours d’un entretien qui a réuni la ministre et 14 organisateurs de festivals, dont René Martin, fondateur et directeur artistique de la Folle journée de Nantes et du festival de piano de la Roque d’Anthéron.

Ainsi, en plus des mesures déjà connues (distanciation, port du masque…), les jauges devront être limitées à 5 000 personnes par site et les publics devront obligatoirement être assis. Les buvettes et la restauration, inhérentes aux festivals, devraient, quant à elles (…)

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